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Piano Surréaliste, Conçue en 1954, Bronze, 249 x 112,5 x 185 cm, 405 kg
Dalí parvient à flouter la limite entre le monde réel et le surréel, en transformant un objet banal et inanimé tel qu’un piano, en un objet fantasmagorique et plein de vie.
Né en 1967, Entang Wiharso est un artiste indonésien, diplômée du Fine Art Department of the Indonesian Institute of Arts de Yogyakarta (Indonésie).
S’inspirant de ses expériences personnelles, les œuvres d’Entang Wiharso reflètent les conditions socio-politiques de son pays d’origine. Elles traduisent les problématiques majeures de la condition humaines, tel que la politique, la religion et l’ethnicité, en représentant essentiellement des personnages ambigus rappelant le mythe du géant de Java combinés à des éléments contemporains.
Né en 1928 à New Castle (Indiana, Etats-Unis), Robert Indiana, de son vrai nom Robert Clark, est un artiste américain considéré comme l’un des plus marquants du mouvement Pop Art. Après des études au Art Institue de Chicago et au College of Art d’Edimbourg, il s’installe à New-York où il expose ses premières œuvres dès 1961.
D’abord purement Pop Art, le style d’Indiana évolue et s’inspire peu à peu du mouvement Hard Edge, auquel il emprunte ses formes géométriques aux couleurs uniformes et aux aplats délimités. Après avoir réalisé « The Demuth American Dream » en 1963, en hommage au peintre Charles Demuth qu’il admire, Indiana choisit de centrer son travail sur les lettres et les chiffres et crée l’année suivante le célèbre « LOVE » au O incliné, suite à une collaboration avec le Museum of Modern Art de New York.
Par la suite sans cesse décliné par l’artiste, le « LOVE » va devenir l’image de référence du Pop Art.

Né à Wervik, Belgique en 1965, Wim Delvoye est un plasticien flamand, connu pour avoir réalisé l’installation « Cloaca », machine très élaborée dont le but est de reproduire le processus de la digestion.
S’inspirant des thèmes comme la science, la religion et la sexualité, Wim Delvoye réalise des œuvres surprenantes et provocantes, dont les supports variés vont de l’acier, au caoutchouc, au bronze en passant par le marbre ou encore la peau de cochon.
Déroutantes et humoristiques, ses œuvres mêlent l’industrie à l’histoire de l’art et l’artisanat flamand, exprimant ainsi les paradoxes de la société actuelle.
Né en 1964 à La Tronche, est un artiste français, connu pour son installation hommage à Jacques Mesrines durant la Biennale de Lyon de 1991.
Après des études à l’Ecole des Beaux-arts de Grenoble, il se fait connaître du grand public grâce à l’exposition « Les ateliers du paradise », dont il est l’un des concepteurs aux côtés des artistes Pierre Joseph et Philippe Parreno.
Artiste touche à tout, son travail est varié et teinté d’un mélange d’humour sombre, de sentiments torturés et d’un regard conscient sur la société, qu’il traduit en s’inspirant de l’univers de la boxe, de la banlieue et de l’esthétique de la littérature et du cinéma policier.
Né en 1958 à Anvers en Belgique, Jan Fabre est un dessinateur, sculpteur, chorégraphe et metteur en scène de théâtre.
Après des études à l’Ecole des Arts décoratifs et à l’Académie Royale des Beaux-Arts d’Anvers, Jan Fabre est découvert par le grand public par ses séries d’œuvres Bic Art où, sur d’immenses toiles, il représente des scènes métaphoriques à l’aide d’un stylo bille bleu. Parallèlement, il s’intéresse à la performance et réalise des mises en scène avec sa compagnie de théâtre, souvent provocantes et controversées, comme la performance durant laquelle il organisait un lancer de chats, en référence à la photographie Dali anatomicus de Philippe Halsman.
Inspiré par les recherches de son homonyme, l’entomologiste français Jean-Henri Fabre, Jan Fabre développe un intérêt pour le monde des insectes, notamment pour les scarabées, créant avec leurs carapaces de mystérieuses sculptures, révélant ainsi son obsession du thème de la métamorphose et des effets du passage du temps sur les êtres vivants.
Née en Allemagne en 1938, Rotraut (Uecker) est une artiste allemande et française. Elle fut épouse d’Yves Klein, dont elle a fait connaissance en 1957 alors qu’elle travaillait comme jeune fille au pair chez l’artiste Arman (Fernandez). Devenue muse et collaboratrice de Klein, elle poursuit également sa propre création artistique et expose pour la première fois à la galerie « New Vision » à Londres en 1959. Ses tableaux réalisés souvent par méthode d’empreinte en couleurs neutres, blanc et noir de ses débuts, prennent de la couleur avec le temps.
Après la mort de Klein, elle intègre à son travail les thèmes tels que la voûte céleste, les éclipses, le temps, la lumière. Elle travaille en France et puis en Arizona aux Etats Unis, avec de nombreux voyages, notamment en Australie.
A partir des années 90 elle commence à s’intéresser à la sculpture, et notamment à la sculpture monumentale pour laquelle elle expérimente de différents matériaux. Malgré les volumes importants, ces grandes silhouettes aux lignes épurées donnent la sensation de mouvement et de légèreté, surtout celles en aluminium peint de couleurs vives, et apportent de la gaité à leur environnement. Dans ses œuvres Rotraut célèbre depuis toujours la nature, l’amour, la vie.
Né en 1984 à Paris, diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle de Paris en 2005, Théo Mercier est un artiste plasticien français. Il se fait remarquer à l’occasion de la FIAC en 2010 où il expose sa statue Le Solitaire, un personnage au regard triste en simili-spaghettis (qui sont en fait des cordelettes enduites de silicone) de 3 mètres de haut.
Dans son œuvre basée sur le jeu qui n’est pas sans rappeler celui des surréalistes, il fait preuve d’humour et de dérision avec des statues, collages et autres installations décalées, bizarres et macabres allant des têtes de morts aux monstres de tout genre en passant par des sculptures totémiques dotées, parfois, de parties génitales géantes.
Né en 1993 en Suisse, Massimiliano Rossetto, est un jeune photographe, auteur d’étranges paysages monochromes où le corps nu se fond dans les rochers, et de puissants autoportraits. Il a participé à plusieurs expositions collectives en Italie et en Suisse, notamment « Indentità » à Lugano, 2012.
Né en 1973 à Tucumán en Argentine, Tomas Saraceno vit et travaille selon ses propres paroles « sur et au-delà de la planète terre ». Architecte de formation, il s’intéresse aux systèmes d’habitat et aux systèmes environnementaux et imagine des installations inédites où se marient une grande poésie avec des problématiques techniques et scientifiques. Il conçoit des structures sous forme de sphères géantes pouvant contenir de l’eau, de la végétation ou même, dans certains cas, accueillir les visiteurs (projet « Cloud cities ») ou encore des plates-formes ou cellules habitables flottant dans l’air « Air-Port city », « In Orbit »). Il est fasciné par la nature dont il s’inspire dans toute sa création (« Galaxies forming along filaments, like droplets along the strands of a spider’s web »). Ses œuvres permettent aux spectateurs d’expérimenter, penser et vivre l’espace et la gravité autrement.
Né en 1979 en Arabie Saoudite, Ahmet Mater partage sa vie entre la médecine et l’art. Sa création est influencée par ses études et sa vie en tant que médecin, il utilise par exemple des références scientifiques ou la technique de rayons X. Mais il puise également dans la culture saoudienne et incorpore à ses œuvres des éléments décoratifs de l’art islamique ainsi que des symboles religieux. Il se consacre à de nombreuses formes d’expression artistique avec la peinture, photographie, calligraphie, installations, performances et vidéos. Il présente sa vision de la société, de la religion et des changements survenus ces dernières années. Reconnu comme un des artistes saoudiens les plus importants, il a exposé ces œuvres à l’occasion de nombreuses biennales, expositions collectives ou personnelles.
MPCEM, de son nom d’artiste qui est un acronyme pour Mouvement Pour Corps Et Mental, est un sculpteur breton. Autodidacte, auteur prolifique de sculptures et d’installations abstraites d’extérieur et de jardin, aussi bien que de mobilier. Ces œuvres sont le plus souvent réalisées en acier Corten, inox ou métal laqué. Ses créations reflètent l’envie de « sculpter des pensées non-réfléchies ». Les symboles sont des idées et le symbolisme l’expression des idées par les formes. MPCEM se livre ainsi à cette conciliation de la forme et de l’idée en s’adressant à nous et notamment à notre imagination.
Née en 1936 à Bordeaux, Monique Rozanès est une artiste française, veuve du peintre argentin Leopoldo Torres-Agüero.
Après des études à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris, Monique Rozanès crée ses premières œuvres en travaillant un enduit épais et des pigments qu’elle brûle, tout en utilisant de la résine afin de préserver les toiles. Très vite, elle se rend compte que l’utilisation de la résine seule est plus intéressante et laisse de côté la peinture pour la sculpture. Suite à une grave intoxication causée par les émanations chimiques des produits qu’elle utilise, elle se tourne finalement vers l’altuglas et réalise ses premières Stèles.
S’inspirant des paysages argentins et des œuvres de son époux, l’artiste Leopoldo Torres-Agüero, Monique Rozanès crée ainsi des sculptures étonnantes, jouant à la fois sur la transparence, la couleur et le vide plein.
Né en 1930 à Neuilly-sur-Seine et morte en 2002 à La Jolla (Californie, Etats-Unis), Niki de Saint Phalle est une peintre, sculptrice et plasticienne françaises attachée au mouvement des Nouveaux Réalistes.
D’abord mannequin et chanteuse, Niki de Saint Phalle commence à peindre en 1952, sans avoir suivi aucun enseignement artistique. C’est en 1961 qu’elle se fait connaître du grand public, lors de son exposition intitulée Tirs, performance artistique qui consiste à tirer à la carabine sur des tubes de peinture recouverts de plâtre.
Inspirée par la grossesse d’une amie, elle réalise ensuite ses célèbres Nanas, d’imposantes poupées en papier mâché qui la font connaître dans le monde entier. En créant d’immenses silhouettes féminines, l’artiste exprime ainsi son « désir d’écraser le sexe mâle qui opprime la femme ».
Très engagée, Niki de Saint Phalle utilise son art pour faire passer un message politique et féministe.
Port Tonic Art Center est un lieu de créations qui s’offre au talent des arstistes afin qu’ils se puissent se réaliser.
C’est à l’occasion de l’organisation régulier de concours que des artistes trouvent l’opportunité d’une tribune pour s’exprimer. A l’issue de ces concours, le jury de Port Tonic Art Center se fait le relais de ses artistes en leur offrant une visibilité auprès des amateurs d’art contemporain.
Né en 1904 et mort en 1989 à Figueras (Espagne), Salvador Dalí est un peintre, sculpteur, graveur, scénariste et écrivain espagnol, et l’un des principaux représentants du Surréalisme.
D’abord influencé par le futurisme et le cubisme durant ses études aux beaux-arts de Madrid, Salvador Dalí finit par intégrer le mouvement Surréaliste après un voyage à Paris en 1929, à l’occasion duquel il fait la connaissance de Gala, qui deviendra sa femme et muse. Durant cette période, il commence à s’intéresser à la psychanalyse et invente la méthode dite « paranoïaque-critique » qui lui permet d’analyser ses obsessions et hallucinations dans un but artistique et créatif, peignant ainsi des scènes fantasmagoriques remplies d’éléments symboliques.
Artiste complet, il s’essaye également à la sculpture, à la gravure mais aussi à la réalisation de films, et s’inspire de thèmes variés tels que la mort, la femme, le sexe ou encore la religion.
De nature narcissique et mégalomane, Dalí aime provoquer et se crée un personnage de peintre génial et dérangé, se donnant ainsi en spectacle tout au long de sa carrière.
Né en 1972 à San Francisco, diplômé de San Francisco Art Institute et Yale University. Actuellement il vit et travaille à New York City. Son travail s’inscrit dans le prolongement de l’abstraction américaine et Action Painting. A la base de sa création toute sorte de performances : dynamiques, brutales et parfois dangereuses pour lesquelles il se fait aider par des acteurs insolites tels que motards, pitbulls ou tatoueurs. Ses performances sont enregistrées sous forme de vidéos et/ou leurs résultats retravaillés par l’artiste dans son atelier en tableaux, statues ou autres artefacts.
Aaron Young est connu notamment pour ses Greeting Cards pour lesquelles il a eu recours à un groupe de motards qu’il a fait évoluer sur des surfaces spécialement préparées (plusieurs couches de peintures superposées sous une couche d’acrylique noir). Les marques de pneus brûlés mélangées aux traces laissées par les dérapages des motos faisaient apparaître sur ces plaques monochromes des courbes colorées provenant de couches de couleurs inférieures. De grandes pièces ont été par la suite sélectionnées par l’artiste et puis retravaillées dans son atelier.
Avec ses sculptures, Aaron Young aime jouer sur les contrastes en associant les concepts d’agressivité et de violence aux éléments délicats avec pour résultat des boulets de démolition en verre de Murano, des fils barbelés en verre ou encore des barrières métalliques pliées et dorées à l’or fin.
Un bureau d’amis et de passionnés d’art
Née à Paris, Flavie Audi est une jeune artiste franco-libanaise qui travaille le verre. Après avoir étudié à Architectural Association School of Architecture de Londres et à Royal College of Art, elle vit et travaille en Angleterre. Dans ses œuvres et installations en verre elle explore avant tout les propriétés de cette matière dans laquelle elle intègre parfois de l’or ou de l’argent, et ses capacités de conduire et capter de la lumière et faire ressortir les couleurs. Elle invente un procédé technique lui permettant « d’obtenir des couleurs sans avoir recours à la pigmentation, et de créer des formes particulières ». Ses objets, souvent inspirés par des thèmes cosmique, aérien ou céleste, dégagent un air mystérieux et une grande puissance esthétique.
Né en Grande-Bretagne en 1957, Richard Hudson est un sculpteur britannique dont les œuvres sont exposées et collectionnées dans le monde entier.
Ayant commencé à travailler la sculpture assez tardivement, il est surtout connu pour travailler l’acier, le bronze et le marbre, et se distingue en réalisant ses œuvres de ses propres mains.
Son travail se concentre essentiellement sur la figure féminine, que l’artiste exprime par des lignes voluptueuses et généreuses, et dont la simplicité et la primitivité rappelle parfois les déesses de la fécondité.