Michela Lagalla dialogue avec une courte chronique composée par l’écrivain et chroniqueur chilien Pedro Lemebelen 2005. Le texte s’inscrit dans la pensée latino-américaine contemporaine, trouvant son fondement dans la conception du discours comme espace de tension. Ici, la langue écrite espagnole est mise en contraste avec la tradition symbolique des cultures indigènes, assourdie par l’ordre de la grammaire et donc reléguée à la marginalité. Le symbolisme océanique qui imprègne le texte de Lemebel a incité Lagalla à le traduire en différentes langues et à en proposer une restitution verbale lors de l’inauguration de l’exposition.