Pour l’installation à Port Tonic les deux artistes Cécile van Hanja et Jeroen van der Beek ont rassemblé leurs idées sur la perspective.
Cécile van Hanja, qui d’ habitude fait des peintures d’architecture moderne, a fait le rapprochement entre la construction du pavillon Port Tonic et les constructions d’architectes Modernistes tels que Mies van der Rohe et Le Corbusier. Ce sont les mêmes lignes droites et les mêmes espaces ouverts qui lui ont rappelé les villas modernistes dans ses propes peintures, il lui manquait seulement une piscine en face du bâtiment existant. Pour Jeroen van der Beek, qui est plutôt spécialisé dans des installations en troisièmes dimensions , l’importance était de pouvoir mettre le visiteur en confusion entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.
Alors l’idee de la confusion d’une perspective à deux dimensions dans un environnement à trois dimensions est devenu la base du projet. Ensuite les deux artistes ont réalisé le projet sur la grande plate-forme en asphalte devant le pavillon de Port Tonic en prolongeant les lignes verticales et horizontales du bâtiment par des lignes de peinture blanche avec des ombres grises et une piscine bleue en face.
Pour l’observateur qui traversera la plate-forme, les lignes sembleront accidentellement posées. Mais quand il ou elle atteindra le point observateur , où la perspective commencera à fonctionner, les lignes aléatoires créeront soudainement une structure moderne haute de deux étages avec le bâtiment existant. Comme dans les peintures de Cécile van hanja, les reflets du bâtiment seront visible dans la piscine illusoire. Mais lorsque l’observateur mettra un pas plus loin, la structure s’effondrera dans un labyrinthe de lignes qui le laissera dans la confusion de ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.