“OBJETS TONIQUES” chez NM Contemporary – Monaco, du 6 mars au 16 avril 2020

“OBJETS TONIQUES” chez NM Contemporary – Monaco, du 6 mars au 16 avril 2020

Artistes : Davide D’Elia, Valerio Nicolai, Leonardo Petrucci, Ramiro Quesada Pons

6 mars– 16 avril 2020
Inauguration jeudi 5 mars à 18h00

COMMUNIQUE DE PRESSE
NM est heureux de présenter l’exposition collective « Objets toniques » en collaboration avec la résidence d’artistes Port Tonic Art Center aux Issambres, Saint Tropez.
Durant l’été 2019, quatre artistes, trois italiens et un argentin, ont cohabité dans ce lieu très particulier qu’est Port Tonic, un ancien chantier naval transformé en résidence pour artiste par deux passionnés d’art, Xavier Sautier Magnan et Paolo Scarani.
Le lieu particulièrement sauvage se trouve sur le quai et présente de larges espaces où étaient construits les bateaux.
La lumière limpide, presque aveuglante, de la Côte d’Azur a bercé leurs longues journées de travail alors que le ciel noir étoilé, parfois entièrement noir, ont caractérisé les nuits blanches.
La pollution acoustique et lumineuse est loin et les deux propriétaires demandent aux artistes de n’apporter presque rien avec eux. Ils doivent d’abord s’imprégner du lieu avant de commencer leur travail. Le résultat sera de toute manière inattendu.
La roche entourant le lieu est formée de basalte; la mer est envahissante, son bruit s’insinue dans les chambres et dans les espaces de travail.
Les œuvres qu’ils créeront seront imprégnées de cette lumière et de cette obscurité, de ce silence assourdissant de la nature, de ces matériaux trouvés sur place, de ces rochers et de l’eau salée que le lieu a offert.
NM présente ces « Objets toniques » réalisés à travers les moyens d’expression les plus variés: tableaux, sculptures, installations et vidéo.
Le parcours commence avec un vis-à-vis entre Davide D’Elia et Leonardo Petrucci. Les deux artistes italiens ont vécu en symbiose durant leur séjour et dialoguent aujourd’hui dans la première salle avec deux grandes œuvres site-specific.
Petrucci crée une composition murale de deux mètres sur deux intitulé « Hyper Ammonite », un hypercube dont les sommets sont définis par seize sculptures clouées au mur et réalisées à quatre mains avec la nature du lieu.
Les sculptures faites de ciment, d’eau salée et de coquilles concassées ont la forme d’ammonites et sont peintes avec de l’encre de céphalopodes. Chacune d’elles a la forme d’une spirale, image chère à Petrucci pour sa valeur alchimique et mystique et toutes ensemble forment une figure géométrique que l’œil humain ne peut pas voir par définition car à quatre dimensions.