Né en Corée, E Hyunjoon étudie l’art tout d’abord à Séoul, puis à Nottingham et Londres en échange universitaire.
Se spécialisant très tôt dans la sculpture, son style prend sa source en Europe, mais également en Asie, où il réside. Alternant les expositions entre Londres et Séoul, cet artiste affirme son style moderne et décalé. Détournant des objets du commun ou s’inspirant des graffitis, E Hyunjoon ne cache pas son côté urbain. Récemment, on peut assister à un retour aux traditions, aux mises en scène d’animaux, en particulier le chien, animal qui lui est très cher et qu’on retrouve souvent dans ses réalisations.
Artiste en Résidence 2016
Né en 1983 à Buenos Aires, Santiago O Rey étudie tout d’abord la littérature à l’Université de Buenos Aires de 2002 à 2005, avant de se tourner vers les arts visuels à l’IUNA spécialisation peintures, de 2006 à 2009. Depuis 2011, il participe à la Clinique des Oeuvres coordonnée par Diana Aisenberg
Parmi les expositions auxquelles il a participé, on dénombre « El complot de la cosas amables » (2011) et «Monos Chromos» (2012) sur « la Isla Flotante ». En 2013, il réalise sa première exposition individuelle « Los días en el mar no cuentan » (Les jours en mer ne comptent pas) sur « la Isla Flotante » également. L’année suivante, il participe à la résidence d’artistes « Siete artistas, siete puntos de vista » dans la Ville des artistes de Cordoue et à l’exposition « Mecánico de día » avec Alexis Minkiewicz au Zavaleta Lab. En 2015, il réalise plusieurs oeuvres publiques en coordination avec la ville de Buenos Aires et le « Museo de la Ene ».
La diversité culturelle est, comme on peut le voir dans ses oeuvres, un thème cher à Santiago, de même que le détournement d’icônes populaires. Cet artiste engagé voyage au-delà des frontières afin de trouver les inspirations qui lui correspondent, internationales.
Antonio Fiorentino est né à Barletta en 1987. En 2013, il est invité au CSAV Laboratoire de recherche artistique à la Fondation Antonio Ratti.
Il a reçu plusieurs prix en tant qu’artiste émergent, parmi lesquels figure le Prix Talent de Rome (2015) et est invité à participer à différentes expositions en Italie et à l’étranger : The Lasting, La Galleria Nazionale, Rome (2016); Ride the Falling Flux, HIAP Gallery Augusta, Helsinki (2014); From&To, Centre d’art contemporain de la Villa Arson, Nice (2014) Concrete Ghost, American Academy in Rome (2014); CSAV, Fondazione Antonio Ratti, Como (2013); Underneath the Street, the Beach, Fondazione Sandretto Re Rebaudengo, Turin (2012).
La recherche d’Antonio ces dernières années est placée sous le signe de l’intervention minimale. L’artiste souhaitait amener l’art à la nature, pour trouver la valeur dans les choses qui existent déjà, avec un effet minimal, limité, pour les isoler et, en un sens, les encadrer.
Ce qui intéresse particulièrement Antonio Fiorentino, ce sont les situations de transformations, ces procédés naturels qui affectent les formes et les visions à travers le changement.
Fiorentino maintient une relation forte avec l’Histoire et la mythologie entourant la figure de « l’alchimiste / scientifique », en essayant d’utiliser cette attitude dans le contexte contemporain.
Le résultat est souvent d’un grand impact visuel et poétique et le pouvoir évocateur ainsi transmit conduit le spectateur à s’interroger sur l’origine du monde physique et de ses processus de transformation.
Andreas Senoner est né en 1982 à Bolzano, en Italie. Il vit et travaille entre Santa Cristina et Florence.
Il a étudié à l’Académie des Beaux-Arts de Florence en Italie et de Valence en Espagne.
Il assiste à des cours de performance et de poésie sonore avec l’artiste Bartolomé Ferrando.
En 2006, il a obtenu une bourse pour le Minneapolis College of Art and Design aux Etats-Unis où il a assisté à des cours de sculpture de Kinji Akagawa, chez qui il a puisé sa technique de sculpture sur bois. Depuis lors, ce matériau deviendra son moyen d’expression principal. qui est devenu une caractéristique permanente dans sa recherche artistique.
Si la sculpture de bois est essentielle chez lui, le dessin est également un moyen d’expression fort pour Andreas. S’interrogeant sur l’Homme en général, Andreas aborde des thématiques tantôt abstraites, tantôt concrètes. La solitude, le détournement d’icônes populaires ou encore le regard des autres sont des thèmes récurrents chez lui.
Depuis son retour en Italie en 2007, il a été invité à montrer son travail dans plusieurs galeries nationales importantes, en France, aux États-Unis, la Serbie et la Suisse. Son travail est présent dans les principales foires d’art contemporain comme la Arte Fiera de Bologne en Italie, le le Scope Basel en Suisse, la Art Fair Art Paris.
Né en 1988 à Santa Fe en Argentine, Alexis Minkiewicz est un artiste bien connu des amateurs d’art contemporain.
Sa production se compose d’un vaste panel de dessins, de sculptures et d’installations, se caractérisant autant par leurs différences que par leurs similarités. Elle est majoritairement guidée par l’exploration de la relation entre la bestialité des corps, leur environnement et la capacité qu’ont ces corps à s’adapter à ce dernier pour survivre. Il utilise la modélisation comme un moyen de contenir ces forces, de reconstruire ces formes et de les suspendre dans l’instant.
Selon lui, dans une oeuvre, la matière est aussi importante que le message, c’est pourquoi il se considère autant comme un artiste qu’un artisan., travaillant le matériau jusqu’à le maîtriser tout en cherchant sa limite.
Lors de l’élaboration de projets dans l’espace en trois dimensions, Alexis étudie l’idée d’une scène, en prenant des références figuratives au-delà de la sculpture : comment ces organismes habitent l’espace ? Comment le corps du spectateur devient un matériau qui peut être déplacé et touché ? Telles sont les interrogations qui s’évadent de l’imagination d’Alexis et qu’il retranscrit dans ses oeuvres.