

Algorithmes sensibles, réalisés en 2020, en pleine pandémie, explorez différentes techniques et façons de gérer la matière picturale en créant des transparences, des textures, des contrastes, des maths…
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Nous sommes très heureux de vous convier à l’ouverture de l’exposition ART TONIC 2022, Jeudi 28 juillet 2022 de 19h à 21h, en présence des artistes en résidence. Cet événement sera un moment de convivialité autour d’un Sunset Cocktail sur les terrasses de Port Tonic Art Center.
Résidence: Antonio Della Guardia (artiste), Giuseppe De Mattia (artiste), Vasco Forconi (commissaire), Michela Lagalla (poète et traductrice), Stefano Serretta (artiste).
Antonio Della Guardia (1990) vit et travaille à Naples. Il développe une recherche sur l’impact des formes contemporaines de travail sur le corps, sur les processus cognitifs et sur les sphères les plus intimes de notre vie privée, en identifiant leurs signes et, en même temps, en imaginant des formes poétiques et des stratégies d’émancipation partagée. Parmi ses expositions personnelles : Per un prossimo reale, Fondation Pastificio Cerere, Rome (2021) ; La luce dell’inchiostro ottenebra, Galerie Tiziana Di Caro, Naples (2018) ; Index, Studioconcreto, Lecce (2018). Parmi les expositions collectives : Una boccata d’arte, Fondation Elpis, Morgex (2022) ; Burning Speech, Fondation Sandretto Re Rebaudengo, Turin (2021) ; There is no time to enjoy the sun, Fondation Morra Greco, Naples (2021) ; The corrosion of character, l’uomo flessibile, Izolyatsia Platform for Cultural Initiatives, Kiev (2019) ; Samoupravna interesna zajednica u galeriji waldinger, Galerie Wladinger, Osijek (2018) ; Mind the gap, Association Barriera, Turin (2018) ; Sensibile comune, le opere vive, Galleria Nazionale d’Arte Moderna e Contemporanea, Rome (2017) ; Disio, nostalgia del futuro, La Caja, Caracas (2017). En 2016, il a été artiste en résidence à la Fondation Antonio Ratti de Côme.
Giuseppe De Mattia (Bari, 1980) est un artiste qui utilise un dialogue de médiums pour étudier la relation entre la mémoire et la contemporanéité. La photographie, la vidéo, le son, le dessin et la peinture se retrouvent et se mélangent souvent dans son travail. En tant qu’observateur attentif du paysage artistique contemporain, le travail de De Mattia aborde souvent des questions structurelles liées à l’économie des arts, articulées par un dialogue entre ironie, satire et critique poignante. Parallèlement à sa pratique personnelle, De Mattia collabore avec le collectif Coclite/De Mattia et Casa a Mare (avec Luca Coclite et Claudio Musso). Il travaille actuellement avec la cinémathèque de Bologne et Home Movies – La cinémathèque familiale nationale. Il est représenté par Matèria à Rome, Labs Contemporary Art à Bologne et la galerie OPR à Milan. Il publie ses livres chez Corraini Editore, Danilo Montanari et Skinnerboox. En 2015, il a lancé ‘Libri Tasso’, un projet d’autoédition de livres d’artistes indépendants et en 2020, il a fondé Marktstudio, un conteneur de projets artistiques à l’intérieur d’un magasin d’encadrement à Bologne. Giuseppe De Mattia vit et travaille actuellement entre Bologne et Noha (Le).
Stefano Serretta est un artiste visuel né à Gênes en 1987. Il vit et travaille actuellement à Milan. Après avoir obtenu un diplôme en histoire moderne et contemporaine, il s’est spécialisé en arts visuels et en études curatoriales à la NABA Nuova Accademia di Belle Arti de Milan, où il enseigne actuellement le cours d’art public. Ses recherches réfléchissent sur les systèmes de croyance de la société contemporaine, mettant en évidence les côtés contradictoires et schizophréniques d’un présent post-idéologique. En 2014, il a été commissaire du projet Conversations on 9/11 et en 2016, il a publié la revue de presse libre Sauvage, Archive Books. Son travail a été exposé dans plusieurs institutions nationales et internationales. Parmi ses récentes expositions collectives et individuelles, on peut citer : Le Futur Derrière Nous, Villa Arson, Nice, The Insurgent Archive. Contronarrations et représentations : Gênes 2001, Galerie Laveronica, Modica, What would happen if ? Le choix de construire un avenir alternatif, Palazzo Ducale, Gênes, et Santa Joana, Aveiro, Do not go gentle in that good night, Almanac Inn, Turin, Shoegaze, Institut culturel italien, Stockholm, Chi Utopia Mangia le Mele, ancienne Douane de la Terre, Vérone, That’s IT ! sur la dernière génération d’artistes en Italie et à six pieds de la frontière, MAMbo, Bologne, The Great Learning, La Triennale di Milano, Milan.
Michela Lagalla (1994) est traductrice et poète. Elle a étudié la littérature à l’Universidad Católica Andrés Bello. En 2017, elle a été lauréate de la plaque ALUT décernée par l’Università degli Studi di Trieste et en 2021, elle a été créditée de la première place au Concorso Internazionale di Poesia Castello di Duino. Sa poésie a été publiée dans l’anthologie Generazioni (Ibiskos Editrice Risolo, 2017), dans l’anthologie de poésie vénézuélienne Aún le ora a los dioses que lo abandonaron (FLIA Caracas) et dans diverses revues littéraires telles que Cantera, Buenos Aires Poetry et Revista POESIA. Despojo, son premier recueil de poèmes, est en cours d’édition.
Une inspiration des lieux par le cabinet d’architectes A.P.ARTs, pour un lieu d’accueil, de vie et d’art.
Par Alessandro Caruso –
Artistes : Davide D’Elia, Valerio Nicolai, Leonardo Petrucci, Ramiro Quesada Pons
6 mars– 16 avril 2020
Inauguration jeudi 5 mars à 18h00
COMMUNIQUE DE PRESSE
NM est heureux de présenter l’exposition collective « Objets toniques » en collaboration avec la résidence d’artistes Port Tonic Art Center aux Issambres, Saint Tropez.
Durant l’été 2019, quatre artistes, trois italiens et un argentin, ont cohabité dans ce lieu très particulier qu’est Port Tonic, un ancien chantier naval transformé en résidence pour artiste par deux passionnés d’art, Xavier Sautier Magnan et Paolo Scarani.
Le lieu particulièrement sauvage se trouve sur le quai et présente de larges espaces où étaient construits les bateaux.
La lumière limpide, presque aveuglante, de la Côte d’Azur a bercé leurs longues journées de travail alors que le ciel noir étoilé, parfois entièrement noir, ont caractérisé les nuits blanches.
La pollution acoustique et lumineuse est loin et les deux propriétaires demandent aux artistes de n’apporter presque rien avec eux. Ils doivent d’abord s’imprégner du lieu avant de commencer leur travail. Le résultat sera de toute manière inattendu.
La roche entourant le lieu est formée de basalte; la mer est envahissante, son bruit s’insinue dans les chambres et dans les espaces de travail.
Les œuvres qu’ils créeront seront imprégnées de cette lumière et de cette obscurité, de ce silence assourdissant de la nature, de ces matériaux trouvés sur place, de ces rochers et de l’eau salée que le lieu a offert.
NM présente ces « Objets toniques » réalisés à travers les moyens d’expression les plus variés: tableaux, sculptures, installations et vidéo.
Le parcours commence avec un vis-à-vis entre Davide D’Elia et Leonardo Petrucci. Les deux artistes italiens ont vécu en symbiose durant leur séjour et dialoguent aujourd’hui dans la première salle avec deux grandes œuvres site-specific.
Petrucci crée une composition murale de deux mètres sur deux intitulé « Hyper Ammonite », un hypercube dont les sommets sont définis par seize sculptures clouées au mur et réalisées à quatre mains avec la nature du lieu.
Les sculptures faites de ciment, d’eau salée et de coquilles concassées ont la forme d’ammonites et sont peintes avec de l’encre de céphalopodes. Chacune d’elles a la forme d’une spirale, image chère à Petrucci pour sa valeur alchimique et mystique et toutes ensemble forment une figure géométrique que l’œil humain ne peut pas voir par définition car à quatre dimensions.
A côté de l’hypercube se trouvent la série des « Éclipses paresseuses » réalisées avec une procédure « paresseuse » très lente avec du papier noir sur toile pendant l’éclipse lunaire; les « Sculptures atmosphériques » et la « Pepite d’or » une roche basaltique trouvée dans les environs, avec une forme naturelle déjà sculptée en elle-même et dans laquelle l’artiste a inséré une ammonite dorée.
Davide D’Elia présente à son tour « Sunserif » et la série d’œuvres « Fluo-tantes ». À Port Tonic, installé comme un rideau / horizon entre le spectateur et la mer, obtenu à partir des bandes de séparation transparentes des chantiers navals Allufer Tempesta, traitées et assemblées, « Sunserif » marque l’espace de la galerie « régénéré » et « refroidi »: D’Elia réadapte l’installation avec l’anti-fouling. Tout autour, suivant une échelle chromatique du froid au chaud, des œuvres réalisées à l’acrylique sur tartan ou damassé ancien se déplacent sur plusieurs niveaux : il s’agit des bouées fluorescentes intitulées « Fluo-tantes ».
Dans la deuxième salle, les œuvres de Valerio Nicolai et Ramiro Quesada Pons dialoguent entre elles.
Nicolai présente « Tempête au jambon cuit », un grand tableau figurant une coupe de jambon dont les veines sont des véritables éclairs d’orage. L’œuvre est réalisée avec l’habituelle habileté picturale de l’artiste et présente un caractère visionnaire qui rend le sujet à la fois poétique et surprenant.
De son coté, Quesada enveloppe l’espace en bleu, les œuvres picturales sur le mur dépeignent une vision surréaliste, ironique et profond où les objets jouent un rôle actif, amenant la narration hors de la toile et se matérialisant dans des sculptures en taille réelle placées sur le tapis comme dans les « Pensées parallèles» « et dans les images de la vidéo » Delirium of omnipotence « projetée sur une télévision également posée au sol.