Category
Actualités
Bjorn Calleja, né en 1981 à Manille, Philippines, est un artiste contemporain philippin reconnu pour son univers visuel surrealiste, décalé et haut en couleur, mêlant humour et critique sociale. Son travail détourne les formes humaines avec exagération et ironie pour interroger l’identité, l’absurdité de l’existence et les normes sociales.
Polyvalent, il maîtrise plusieurs médiums — peinture, dessin, sculpture, animation et installation — qu’il combine dans des œuvres aussi ludiques que profondes, où le grotesque flirte avec le familier. Très actif sur la scène asiatique et internationale, il a exposé dans de nombreuses galeries et foires d’art majeures.
Sa série d’expositions personnelles, comme “The Triumph of Ignorance”, “Alone with Everybody” ou encore “Postcolonial Rubbish”, explore avec acuité les contradictions de la société moderne. Il a aussi été remarqué dans le monde de l’art numérique, via des NFT présentés à Art Basel Hong Kong, SEA Focus à Singapour, ou Tez Art Mtl.
Calleja est également à l’origine du Stoopid Avatar Project (2021), une collection satirique de portraits numériques sur blockchain. Finaliste du Sovereign Asian Art Prize 2023, il est aujourd’hui l’une des figures incontournables de l’art contemporain philippin, à la croisée de la critique, de l’humour et de l’imaginaire.
Chengcheng Sheng est une artiste chinoise, née en 1996, spécialisée dans la peinture expressionniste figurative et les études curatoriales.
Diplômée de la China Academy of Art et de la Nuova Accademia di Belle Arti di Milano (NABA), elle explore la mémoire et l’identité à travers des projets mêlant art, écologie et anthropologie. Son travail a été exposé à des événements internationaux, notamment l’ARTE LAGUNA PRIZE et le BY ART MATTERS. Elle a également publié des recherches et participé à des séminaires académiques, mettant en avant une approche interdisciplinaire.
Elle est l’autrice de l’essai visuel Zarafa – Fable about the Continuation of Species, qui examine la relation entre l’art et la préservation des espèces. Ses projets tels que HUASHIGANG | The Stone and Flower Program, Concealment Entangled et 40°44’14.2″N 80°19’45.6″E – Botanical Garden Theater témoignent de son engagement envers l’étude des matériaux, des écosystèmes et des récits humains.
Son travail allie peinture, photographie, vidéo et installations pour interroger notre rapport au monde naturel et socioculturel. Par son approche sensible et expérimentale, elle contribue activement aux dialogues contemporains sur l’art et la mémoire.
Damini Yadav (née en 1998, Gujarat, Inde) est une artiste multidisciplinaire, écrivaine et commissaire d’exposition originaire du Malawi, actuellement basée à Milan, en Italie. Sa pratique englobe la peinture, le collage, l’art environnemental, les installations immersives et la performance. Ancrée dans la diversité de son parcours multiculturel, Yadav explore des thèmes tels que l’incarnation, l’interconnexion et la relation entre le soi et le monde naturel.
Sa pratique est profondément axée sur le processus et guidée par une forte sensibilité aux matériaux, aux couleurs et à la composition. S’inspirant du son, des rituels, du rythme et du quotidien, elle construit des langages visuels intuitifs qui fusionnent souvent l’abstraction avec des structures organiques. Par le biais de superpositions, de répétitions et de tracés, son travail devient une forme de méditation—inviter les spectateurs à réfléchir sur la manière dont nous percevons, habitons et laissons des traces dans le monde qui nous entoure.
Elle est titulaire d’une licence en beaux-arts avec une spécialisation en pratiques artistiques contemporaines de Bangalore, en Inde, et poursuit actuellement un master en arts visuels et études curatoriales à la NABA, Milan. Elle a enseigné l’art au niveau primaire au Malawi et est la fondatrice du mouvement Body to Earth, un projet qui explore la conscience corporelle et sa connexion à la terre.

Algorithmes sensibles, réalisés en 2020, en pleine pandémie, explorez différentes techniques et façons de gérer la matière picturale en créant des transparences, des textures, des contrastes, des maths…
- 2024
- Yassine BALBZIOUI
- Arvin NOGUERAS
- Fabro TRANCHIDA
- Jigger CRUZ
- 2023
- Yuri PIKUL
- Pavel RTUE
- Nazar STRELYAEV-NAZARKO
- 2022
- Giuseppe DE MATTIA
- Stefano SERRETTA
- Antonio DELLA GUARDIA
- Michela LAGALLA
- 2021
- 2020
- 2019
- Pablo Lapadula
- Davide D’Elia
- Leonardo Petrucci
- Gabriel Chaile
- Ramiro Quesada Pons
- Valerio Nicolai
- 2018
- Juan LASALA
- Juan Manuel Rodriguez
- Rita Fisher
- Federico Tosi
- Jigger CRUZ
- 2017
- Ettore FAVINI
- Stefano SERRETTA
- Alfredo RODRIGUEZ
- Peter TOMKA
- Daniele MILVIO
- Barna GACSI
- 2016
- Giovanni SANNINO
- E HYUN JOON
- Santiago REY
- Laurent BOSIO
- Antonio FIORENTINO
- Andreas SENONER
- 2015
- Expo collective de Guy Peters
- Fondation DALI
- Galerie Maubrie Paris
Une inspiration des lieux par le cabinet d’architectes A.P.ARTs, pour un lieu d’accueil, de vie et d’art.
Dans Le Bleu Peint En Bleu
Par Alessandro Caruso –
Un ancien chantier naval se transforme en résidence d’artiste. NM-Contemporain Gallery rassemble ces artistes pour une exposition à Monte-Carlo.
Artistes : Davide D’Elia, Valerio Nicolai, Leonardo Petrucci, Ramiro Quesada Pons
6 mars– 16 avril 2020
Inauguration jeudi 5 mars à 18h00
COMMUNIQUE DE PRESSE
NM est heureux de présenter l’exposition collective « Objets toniques » en collaboration avec la résidence d’artistes Port Tonic Art Center aux Issambres, Saint Tropez.
Durant l’été 2019, quatre artistes, trois italiens et un argentin, ont cohabité dans ce lieu très particulier qu’est Port Tonic, un ancien chantier naval transformé en résidence pour artiste par deux passionnés d’art, Xavier Sautier Magnan et Paolo Scarani.
Le lieu particulièrement sauvage se trouve sur le quai et présente de larges espaces où étaient construits les bateaux.
La lumière limpide, presque aveuglante, de la Côte d’Azur a bercé leurs longues journées de travail alors que le ciel noir étoilé, parfois entièrement noir, ont caractérisé les nuits blanches.
La pollution acoustique et lumineuse est loin et les deux propriétaires demandent aux artistes de n’apporter presque rien avec eux. Ils doivent d’abord s’imprégner du lieu avant de commencer leur travail. Le résultat sera de toute manière inattendu.
La roche entourant le lieu est formée de basalte; la mer est envahissante, son bruit s’insinue dans les chambres et dans les espaces de travail.
Les œuvres qu’ils créeront seront imprégnées de cette lumière et de cette obscurité, de ce silence assourdissant de la nature, de ces matériaux trouvés sur place, de ces rochers et de l’eau salée que le lieu a offert.
NM présente ces « Objets toniques » réalisés à travers les moyens d’expression les plus variés: tableaux, sculptures, installations et vidéo.
Le parcours commence avec un vis-à-vis entre Davide D’Elia et Leonardo Petrucci. Les deux artistes italiens ont vécu en symbiose durant leur séjour et dialoguent aujourd’hui dans la première salle avec deux grandes œuvres site-specific.
Petrucci crée une composition murale de deux mètres sur deux intitulé « Hyper Ammonite », un hypercube dont les sommets sont définis par seize sculptures clouées au mur et réalisées à quatre mains avec la nature du lieu.
Les sculptures faites de ciment, d’eau salée et de coquilles concassées ont la forme d’ammonites et sont peintes avec de l’encre de céphalopodes. Chacune d’elles a la forme d’une spirale, image chère à Petrucci pour sa valeur alchimique et mystique et toutes ensemble forment une figure géométrique que l’œil humain ne peut pas voir par définition car à quatre dimensions.
A côté de l’hypercube se trouvent la série des « Éclipses paresseuses » réalisées avec une procédure « paresseuse » très lente avec du papier noir sur toile pendant l’éclipse lunaire; les « Sculptures atmosphériques » et la « Pepite d’or » une roche basaltique trouvée dans les environs, avec une forme naturelle déjà sculptée en elle-même et dans laquelle l’artiste a inséré une ammonite dorée.
Davide D’Elia présente à son tour « Sunserif » et la série d’œuvres « Fluo-tantes ». À Port Tonic, installé comme un rideau / horizon entre le spectateur et la mer, obtenu à partir des bandes de séparation transparentes des chantiers navals Allufer Tempesta, traitées et assemblées, « Sunserif » marque l’espace de la galerie « régénéré » et « refroidi »: D’Elia réadapte l’installation avec l’anti-fouling. Tout autour, suivant une échelle chromatique du froid au chaud, des œuvres réalisées à l’acrylique sur tartan ou damassé ancien se déplacent sur plusieurs niveaux : il s’agit des bouées fluorescentes intitulées « Fluo-tantes ».
Dans la deuxième salle, les œuvres de Valerio Nicolai et Ramiro Quesada Pons dialoguent entre elles.
Nicolai présente « Tempête au jambon cuit », un grand tableau figurant une coupe de jambon dont les veines sont des véritables éclairs d’orage. L’œuvre est réalisée avec l’habituelle habileté picturale de l’artiste et présente un caractère visionnaire qui rend le sujet à la fois poétique et surprenant.
De son coté, Quesada enveloppe l’espace en bleu, les œuvres picturales sur le mur dépeignent une vision surréaliste, ironique et profond où les objets jouent un rôle actif, amenant la narration hors de la toile et se matérialisant dans des sculptures en taille réelle placées sur le tapis comme dans les « Pensées parallèles» « et dans les images de la vidéo » Delirium of omnipotence « projetée sur une télévision également posée au sol.